Dérivages

Il s’agit de couleur-matière dont les superpositions créent différentes textures sensibles et tactiles. Sans aucune brillance, la matité est une rigueur. Le choix chromatique subtil et silencieux est immédiatement lié aux couleurs du Nord. Les bleus pâles, les beiges et le gris abondent.
La plupart des oeuvres abordent inéluctablement l’horizontalité.
Par la pénétration de segments sombres, l’espace se morcelle en de nouvelles surfaces complices. Toutes en retenues, comme une émotion cachée, chaque oeuvre respire l’infini.

Je terminerai par une citation de Paul Klee:

La ligne, existe-t-elle vraiment ? Une ligne n’est jamais que l’intersection de deux surfaces ou une extension horizontale de l’oeil.
Et la ligne exacte, le point actif en mouvement, la ligne à l’état pur n’est plus du tout visible. Donc, n’existe pas!
L’idéaliste, lui, sourit au fond de son coeur et dit: “si je ne la vois pas, je la sens et ce que je perçois de cette manière, je puis la rendre physiquement perceptible, en un mot visible. Donc, il existe une ligne”.   (Cours au BAUHAUS, le 9 janvier 1924)

Mirèze Aerts à propos de “Dérivages”

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